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Comité Européen d’Action Spécialisée pour l’enfant et la famille dans leur milieu de vie / OING AUPRÈS DU CONSEIL DE L’EUROPE

« Centralisation – décentralisation au carrefour des paradoxes, au carrefour des paradoxes, une dualité à inventer » une dualité à inventer »

« Après 40 années de décentralisation en France, où en est-on concernant le secteur de la Protection de l’Enfance ?

De la DDASS, au département chef de file de la protection de l’Enfance, quelles avancées, quelles complexités ?

Une recentralisation est évoquée comme une orientation possible dans différentes instances. Cette perspective vient-elle pointer un bilan mitigé ? Vient-elle répondre aux alertes formulées régulièrement par le CNAEMO de l’iniquité de traitement des enfants sur le territoire national. La vision serait certainement trop simpliste si on s’en arrêtait là !

  • Pour autant, la protection de l’enfance se trouve aujourd’hui « au carrefour » d’injonctions paradoxales et les professionnels de terrain le vivent en première ligne ;
  • Inflation législative sans finalité cohérente et transversale ;
  • Politique publique sectorielle, organisation en silo, mais la protection de l’enfance fonctionne en écosystème (médico-social, justice, EN, santé…) ;
  • Un décloisonnement attendu, préconisé dans de multiples rapports, mais
    sans grande transformation des pratiques institutionnelles à ce jour ;
  • Attendus de participation, de responsabilisation des familles dans un cadre judiciaire face au principe du pouvoir d’Agir. Une logique de parcours partagée par les acteurs, mais bien souvent inapplicable sur le terrain (logique de place et non de projet…)

Cette situation vient requestionner l’engagement des professionnels face à un contexte sociétal qui les mets à mal dans leurs pratiques et pose chaque jour la question du juste équilibre entre éthique et responsabilité.

Alors « La protection de l’enfance au carrefour des paradoxes ?
Quel avenir pour notre secteur ? »

Certains acteurs de la Protection de l’Enfance se sont prêtés à l’exercice d’une
projection de notre secteur à l’horizon 2030.

Les assises 2025 dans la capitale vont être l’occasion pour le CNAEMO de proposer sa vision pour l’intervention en milieu ouvert, de passer un message politique fort, d’entrevoir une voie pour éviter le phénomène de balancier : décentralisation – recentralisation. »

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